Sud ouest du 06.12.07 :

 

 

Le A65 - On n'est pas seul

Il ne sert a rien d'être 300 pour défendre un projet ... il faut des arguments ...

Comme il ne sert à rien de se déplacer à Paris pour y faire un carnaval.

Quelles sont les arguments démocratiques qui obligent l'ensemble des landais à être enclavés dans un désert économique ...

Ce projet est très largement soutenu par les habitants et les entreprises des landes ... défendu également avec conviction par nos élus, bien sur je comprend les riverains, ceux de la bandes des 300 mètres ... je ne voudrais pas être à leur place ...

Etre contre toute forme d'avancement, contre toute forme de progrès, discutable ou pas, c'est laisser à nos enfants une image négative des Landes  ... Ces Landes ou on espérent qu'ils aimeront rester ou revenir.

Je dois en choquer plus d'un avec mes propos, mais la bastide de Saint Justin existe parce que des hommes ont décidés d'avancer, décider de construire pour l'avenir, pour garder leurs paysans, leurs enfants, leurs emplois ...


OUI je suis pour le développement économique des Landes, car avec 23% d'augmentation par an du nombre d'habitants il faut des entreprises ... de la vie ...

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A65 - On n'est pas seuls:

SUD-OUEST 06.12.07

 

A 65. --Les opposants à l'autoroute ont fait le plein et le point lors d'une réunion publique, mardi soir, ŕ Mont-de-Marsan

"On n'est pas seuls"
:Elisa Artigue-Cazcarra

Sept à la tribune ; pres de 300 dans la salle. Mardi soir, les opposants au projet autoroutier de l'A 65 ont rempli sans encombre l'Auberge landaise, à Mont-de-Marsan. L'association Alternative régionale Langon-Pau (ARLP) n'avait pas organisé de réunion publique depuis janvier dernier. Au vu de l'affluence, l'événement était attendu. D'autant plus attendu qu'un étrange hasard du calendrier a voulu que le meme jour, nombre d'habitants des communes landaises concernées par le tracé aient reçu dans leur boîte aux lettres le journal d'information " Le Fil d'A'liénor " édité par la société concessionnaire de l'A 65 du mois de novembre. Munis du dépliant annonçant " le développement économique " et le " désenclavement " qu'induirait l'A 65 pour les trois départements de la Gironde, des Landes et des Pyrénées-Atlantiques, les Landais présents voulaient échanger avec les militants de l'ARLP et entendre leurs arguments. Ceux-ci en ont profité pour faire le point sur l'avancée de leur mobilisation.


Surdimensionnement. Et c'est un exposé tres détaillé et de pres de deux heures qu'ont fourni à l'assistance les sept intervenants membres de l'ARLP. " Nous ne sommes pas des antiprogressistes primaires ", ont-ils martelé. Leurs principaux angles d'attaque pour prouver le " surdimensionnement " du projet par rapport aux besoins des Landais : l'évolution du trafic routier et l'augmentation du prix du pétrole. " 7 000 véhicules par jour empruntent l'axe Langon-Pau, soit deux fois moins que la deux fois deux voies reliant Mont-de-Marsan à Dax. Sur huit ans, le trafic n'a pas augmenté, ont-ils affirmé à renfort d'études et de graphiques. Alors pourquoi construire une route supplémentaire et détruire 2 000 hectares de foret et mettre en péril des especes protégées comme l'écrevisse blanche, au lieu d'aménager le tronçon existant ? " La salle semblait conquise. De meme que plusieurs associations écologistes nationales telles que Greenpeace, les Amis de la Terre, France Environnement, WWF France qui viennent d'assurer l'ARLP de leur soutien et de demander à ses côtés une entrevue avec le ministre de l'Écologie Jean-Louis Borloo. " Nous voulons faire de l'A 65 le test de sincérité du Grenelle de l'environnement ", ont insisté les militants avant de préciser qu'une rencontre avec un conseiller du ministre leur a été proposée. Celle-ci ne devrait pas tarder, à l'instar des cinq recours en justice déposés par l'association. Le Conseil d'État pourrait se pencher sur les deux recours dont il a été saisi avant la fin de l'année. " Pourtant les travaux ont déja commencé. Dans plusieurs communes, des tractopelles défrichent. Est-ce légal ? à, a interrogé un homme dans la salle. " C'est ce qu'on appelle la politique du fait accompli, a répondu Simon Charbonneau, universitaire spécialiste du droit de l'environnement. La ou l'autoroute passe, le droit trépasse. Le combat ne fait que commencer ! " L'association vient de lancer " un appel Aquitain " demandant la réévaluation du projet. Une centaine d'universitaires, élus, commerçants, etc., l'ont déja signé. Samedi, les militants de l'ARLP manifesteront à Paris.


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